I recenti dibattiti svoltisi in Francia intorno a ipotesi di tassazione particolarmente elevata (ad esempio, la proposta di tassare al 75% i redditi superiori a € 1 milione) hanno alimentato la riflessione sulla nozione di “imposta confiscatoria”, fino a coinvolgere anche la Corte costituzionale. Questa ha più volte affermato un divieto di imposizione confiscatoria sulla base del diritto di proprietà, nonché valorizzando il principio di uguaglianza, in particolare il suo adattamento al campo fiscale rappresentato dal concetto di capacità contributiva. Tuttavia, la Corte costituzionale non ha mai finora chiarito i caratteri che un’imposta dovrebbe avere per essere definita confiscatoria. Essa, peraltro, suggerisce di fare riferimento ad una nozione nuova, quella di “imposta eccessiva”, la quale rappresenta un compromesso tra l’imposta confiscatoria, che sostituisce, e la capacità contributiva, di cui rappresenta un prolungamento.
En France, les multiples débats autour des effets de l’Impôt de solidarité sur la fortune (ISF), d’un plafonnement de l’impôt et, plus récemment, d’une taxe à 75% sur les salaires supérieurs à 1 million € ont alimenté la question de l’impôt confiscatoire. Logiquement, la question de l’impôt confiscatoire est arrivée à l’ordre du jour du Conseil constitutionnel. A cet égard, il a posé à plusieurs reprises le principe d’une interdiction des impôts confiscatoires sur le fondement du droit de propriété, assimilant le caractère confiscatoire d’un impôt à une “expropriation déguisée”, comme sur celui, plus classique en matière fiscale, du principe d’égalité. Toutefois il n’a jamais offert de définition précise de ce que pourrait être un impôt confiscatoire et de la mesure des effets confiscatoires. A l’instar de ses homologues européens il s’est concentré sur le principe d’égalité et particulièrement sur sa déclinaison dans le champ fiscal: les facultés contributives. Toutefois, le caractère à la fois relatif et incertain de cette notion a conduit à ce que le Conseil créé une notion nouvelle: celle d’impôt excessif, qui semble être un compromis entre impôt confiscatoire dont elle est un substitut, et facultés contributives dont elle est un prolongement.
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